Pour ce dernier article, j’aimerais revenir sur un sujet du cours, le premier, pour être précise. L’idée de l’aura, qui m’a toujours rendue perplexe. L’idée qu’un œuvre d’art contient plus d’émotions, plus d’impact qu’un autre m’a porté à réfléchir sur l’idéologie de Walter Benjamin et sur mon interprétation personnelle du concept de l’aura.
Une création artistique peut être plusieurs choses : un tableau, une pièce de théâtre, une sculpture, mais aussi un film, une photo ou de la musique. Mais, dans ces 6 exemples, seulement la moitié contiendrais une aura. Le Hic et Nunc de l’œuvre, le ici et maintenant, serait l’ingrédient magique qui transforme un objet en quelque chose qui nous pousse à nous questionner, à contempler et à nous recueillir. L’histoire de la création de l’objet en question lui donnerait plus de valeur spirituel qu’un objet produit à la chaine, qu’un objet banal qui n’est pas classé comme œuvre d’art. Pourtant, plusieurs personnes affirment qu’un livre contient une aura, même si celui-ci est produit à la chaine, la musique touche profondément dans millions de personnes l’écoutant directement de leur téléphone intelligent et nombreux sont les spectateurs qui ont été marqué par un film qui a influencé qui ils sont aujourd’hui en modifiant la façon dont ils voient le monde. Même si une œuvre et reproduite, digitale ou traditionnelle, elle peut, selon moi, contenir une aura. À force de réfléchir sur le sujet, j’aimerais modifier ma définition personnelle de l’aura. Ce billet est évidement mon opinion, l’idéologie de Benjamin reste la même, je veux simplement développer la mienne et la partager avec vous. Je pense que l’aura ne se trouve pas dans l’œuvre, mais bien dans la personne qui la contemple.
Bien qu’une peinture de la renaissance soit vieillie par le temps et par sa singularité, la peinture n’est qu’une toile remplie de pigments de couleurs sans quelqu’un pour la regarder. Si un arbre tombe dans la forêt, mais que personne n’est là pour l’entendre, fait-il vraiment du bruit? C’est de ce même concept que je parle. Une création artistique sans quelqu’un qui la regarde n’émane pas d’ambiance spirituel, n’a pas d’impact sur le vide qui l’entoure. C’est l’expérience individuel de l’être humain qui créer cet idée d’aura, c’est dans chaque individu que nait ce désir de recueillement qui nous pousse à réfléchir sur l’art. Certain ne réagiront pas devant ce fameux tableau de la renaissance, tandis que d’autres passeront des heures à le contempler. C’est difficile de définir quelque chose d’aussi abstrait, mais, personnellement, je crois que l’accessibilité, la reproductivité, la situation ou l’époque d’un œuvre n’est pas ce qui lui donne son aura, c’est nous qui créons cette idée et qui la projetons sur un ouvrage qui nous touche et qui reflète nos souvenir, notre spiritualité ou notre conception du monde. Si je pousse cette logique un peu plus loin, je pourrais même dire que, dans ce cas, c’est l’être humain qui est l’œuvre d’art. On peut même appliquer le concept de l’aura de Walter Benjamin à l’individu, qui a de l’histoire, qui influence ceux qui l’entoure et qui est remarquablement unique.
Merci de m’avoir lu (si vous m’avez lu haha!), j’ai beaucoup aimé écrire ces articles qui m’ont poussé à des réflexions que je n’aurais peut-être jamais fait sans l’aide du cours de Louis-Paul ou de ce blog obligatoire. Si vous êtes un de mes collègues, sachez que j’ai aussi beaucoup aimé vous lire et que vos opinions et vos critiques ont enrichi ma façon de pensé, même si j’étais parfois en désaccord. J’espère que l’on va tous continuer à réfléchir sur des sujets comme ceux que l’on a vue en cours et que chacun d’entre nous garderons cette flamme qui nous pousse à vouloir apprendre et s’améliorer. Bon congé tout le monde, reposez-vous bien!
The Ghost Writter vous dit au revoir!